Si le Cloud prend en charge de plus nombreux services IT, souvent à l'instigation des utilisateurs eux-mêmes, l'entreprise 100% Cloud n'est pas au programme pour autant. Une approche hybride prévaut, laquelle implique que l'entreprise maintienne un data center en interne. Les modalités pour détenir et gérer l'installation varient : tout en interne, hébergement chez un opérateur de colocation mais gestion par l'entreprise, jusqu'à l'externalisation totale, possession et gestion comprises. Dans tous les cas, le data center corporate s'impose pour héberger les données sous fortes contraintes réglementaires (conformité et sécurité), les systèmes hérités inadaptés au Cloud et tout autre système dont le bon fonctionnement sur site ne justifie pas le recours au nuage.
Cela ne veut pas dire que le data center maison ronronne dans son coin. Les témoignages concordent pour dire qu'il doit devenir plus élastique. L'enjeu : permettre d'adapter l'infrastructure à la demande et ce, à la volée. En quelques sortes, dans le data center interne, l'hybride prend aussi la forme d'un mode de fonctionnement inspiré du Cloud. Par ailleurs, le nuage reste un bon allié, par exemple en cas de débordement de pics de charge ou pour prendre le relais dans le cadre d'un PRA.
Le data center interne persiste et signe
23 June 2015
Quoique de plus en plus de services informatiques migrent vers le Cloud, le data center interne reste bien ancré dans les pratiques des entreprises. Selon les témoignages de plusieurs DSI, le data center maison reste indispensable pour différentes missions critiques. A condition, toutefois, d'y développer une élasticité capable de faire concurrence à celle du Cloud. Tour d'horizon des stratégies hybrides dans lesquelles Cloud et data center interne font bon ménage.
